Du point de vue bioénergétique, l’être vivant est considéré avant tout comme un transformateur d’énergie fournie par l’oxydation des aliments au niveau de la cellule. Ceux-ci sont apportés par l’appareil digestif et l’oxygène est extrait de l’air ambiant et il est fourni à l’organisme par l’appareil circulatoire.
Le sang qui circule dans des vaisseaux constituant un système de canalisation joue le rôle de lien entre les poumons et les cellules et entre l’appareil digestif et ces mêmes cellules. Le cœur est le moteur à propulsion qui permet au sang de circuler dans les vaisseaux.
L’appareil cardio-circulatoire est l’ensemble des phénomènes mécaniques qui assurent la propulsion du sang et qui permettent à ce dernier des échanges métaboliques, le transport de chaleur et le maintien de la température corporelle à un niveau homogène et constant.
Phonocardiographie
L’activité cardiaque se manifeste au niveau de la face externe du thorax par des vibrations, les unes audibles (bruits) ayant une fréquence comprise entre 20 et 2000 cycles par seconde d’intensité supérieure au seuil d’audition, d’autres inaudibles, mais palpables (fréquence inférieure à 20 cycles par seconde) l’étude de ces bruits constitue la phonocardiographie.
La contraction cardiaque et la distension des gros vaisseaux engendrent des vibrations détectées sous forme de bruits (dus à l’accélération et décélération du sang) ou de souffles (secondaires à des turbulences localisées)
4 bruits normaux du cœur
Le premier bruit du cœur débute avec la contraction iso volumétrique et survient après la fermeture des valves mitrales et tricuspide. Le premier bruit est composé de trois groupes de vibrations :
Deuxième bruit : B2
Il marque la fin de la systole ventriculaire. Il est dû à la décélération brutale du flux rétrograde sur la valve sigmoïde fermée. Le second bruit a deux composantes l’une aortique, l’autre pulmonaire
Troisième bruit : B3
C’est une vibration qui se produit en pro diastole. Il est dû à la mise en tension des ventricules et des valves auriculo-ventriculaires lors de la phase de remplissage rapide. Il est fréquent chez l’enfant et en cas de forte augmentation du débit cardiaque.
Quatrième bruit : B4
il survient à la pré systole. Il peut être enregistré chez les sujets normaux sous forme d’un train de vibrations de basse fréquence et de faible intensité et souvent appelé : bruit de « galop pré systolique ».
Les souffles secondaires à des turbulences localisées.
souffle systolique éjectionnel du rétrécissement de la valve aortique.
Intense, de timbre rude et râpeux, (à maximum méso et télésystolique, débute après le premier bruit dont il est séparé par un intervalle libre et se termine avant le second bruit). Il est maximum à l’extrémité interne du deuxième espace intercostal droit et irradie vers les vaisseaux du cou et souvent vers la pointe du cœur.
souffle diastolique de l’insuffisance de la valve aortique.
Il commence immédiatement après le second bruit et décroit durant toute la diastole pour se terminer avant le premier bruit. Il est généralement maximum le long du bord gauche du sternum, son timbre est doux, son intensité est souvent faible.
roulement diastolique du rétrécissement de la valve mitrale.
Se manifeste par une vibration entonnoir au passage du sang sous pression, bruit rude plus ou moins râpeux lors d’une longue diastole, maximum à l’apex et irradie vers l’aisselle.
souffle systolique régurgitant de l’insuffisance de la valve mitrale.
Il est typiquement holosystolique avec un maximum mesosystolique, de timbre doux, en jet de vapeur parfois musical. Il est maximal à l’apex et irradie vers l’aisselle.
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